En plus des coûts de l'équipement d'abonné, le client paie pour trois éléments de Frame Relay :
- Débit d'accès : coût de la ligne d'accès de l'ETTD au DCE (du client au fournisseur de services). Le coût de cette liaison est facturé en fonction de la vitesse de port négociée et installée.
- Circuit virtuel permanent (PVC) : ce coût se base sur les circuits virtuels permanents. Une fois un circuit virtuel permanent établi, le coût de l'augmentation du débit de données garanti (CIR) est assez réduit, et peut se décomposer en paliers de 4 kbit/s.
- Débit de données garanti (CIR) : les clients choisissent normalement un débit de données garanti inférieur au débit d'accès. Ils peuvent ainsi bénéficier des rafales de données.
Dans l'exemple de la figure, le client paie pour :
- une ligne d'accès à 64 kbit/s qui connecte l'ETTD au DCE du fournisseur de services via le port série S0/0/1.
- deux ports virtuels, l'un à 32 kbit/s et l'autre à 16 kbit/s.
- un débit de données garanti de 48 kbit/s sur l'ensemble du réseau Frame Relay. Il s'agit habituellement de frais non liés à la distance.
Remarque : les valeurs de bande passante utilisées dans ce chapitre sont mentionnées uniquement à titre de comparaison. Elles ne reflètent pas nécessairement des installations réelles.
Surallocation
Les fournisseurs de services vendent parfois plus de capacité que celle dont ils disposent, partant du principe que le client n'utilisera pas en permanence toute la capacité à laquelle il a droit. Cette surallocation est analogue à celle pratiquée par les compagnies aériennes qui vendent plus de places qu'elles en ont, en se basant sur les annulations de dernière minute. En raison de cette surallocation, il est possible que dans certains cas la somme des débits de données garantis de plusieurs circuits virtuels d'un emplacement donné soit supérieure au débit du port ou de la liaison d'accès. Ceci peut provoquer des encombrements et des pertes de données.